Cap au Nord et au Centre de l'île

Et si vous partiez à la découverte des îlots et des sentiers de l’intérieur ?

La route du nord et le centre de l’île au départ de Mamoudzou sont un régal pour les yeux. En famille, entre amis ou en solo, vous allez appréciez la beauté des lieux. N'hésitez pas à faire des haltes pour vous relaxer sur une plage, pratiquer une activité nautique, prendre des photos ou simplement admirer le cadre idyllique dans lequel vous vous trouvez. Après votre séjour, rendez-vous sur le facebook de Budget Mayotte pour partager vos photos et impressions !


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Ruines, nature verdoyante et plages colorées, les paysages de Grande-Terre



Quitter Mamoudzou par la N1, dépasser Kougou, seconde commune de Grande-terre. Sinueuse et parfois escarpée, la route, bordée de plusieurs hôtels, offre de beaux paysages sur la mangrove et le lagon à partir de Trévani-Kangani.

Etape 1- Le Port de Longoni

A Longoni, se trouve un port en eau profonde en activité depuis une vingtaine d’années. Bâti sur un cap, il est aménagé face à l’île Blanche et son phare.

Etape 2- Les Ruines de Dzoumogné

Dzoumogné, le bourg suivant mérite une halte devant les ruines de la dernière usine sucrière de Mayotte. Après avoir employé jusqu’à 400 personnes, elle a fermé ses portes il y a 60 ans. Un collège a été construit à proximité. A partir de Bandraboua, 3 km plus au nord, la mangrove s’efface. Souvent spectaculaire, la N1 serpente entre bananiers, cocotiers, champs de manioc.

Grande Terre : des paysages à couper le souffle
Le mont Dziani Bolé, une balade à faire à Mayotte

Etape 3- Le Mont Dziani Bolé et la pointe d'Handrema

Le mont Dziani Bolé surplombe le lagon. Une piste permet d’y accéder en 4x4. Mieux vaut l’emprunter tôt le matin et s’arranger pour être sur place à marée basse. Il fera moins chaud et la vue sur la barrière de corail sera superbe, une fois grimpées… les 170 marches qui achèvent l’ascension de ce mont. Par météo dégagée, on devine Anjouan, située à 70 km. Cette balade pleine de charme, traverse également des plantations d’ylang-ylang et des bois peuplés de makis.Non loin de la pointe d’Handrema, la plage dite du préfet, vaut largement le détour, pour la couleur de la mer, les poissons et les coraux…. Difficile d’accès à pied, elle est fréquentée par les clubs de plongée.


S’y rendre : A une dizaine de kilomètres de Dzoumonyé - A 1h et 63 km en voiture de Mamoudzou par la route nord -A 1h et autant de kilomètres par la côte ouest de la plage de N’Gouja.

Etape 4- L'incontournable M'Tsamboro et villages alentours


M’Tsamboro est le premier village sur la côte nord-ouest. Ce bourg traditionnel fut la capitale de l’île jusqu’au XVIe. En témoignent les restes d’un palais royal et de tombes visibles dans le quartier de Mjikura. Mais l’attrait essentiel de M’Tsamboro demeurent les points de vue époustouflants qu’il offre – notamment depuis le belvédère situé à la sortie – sur les plages de M’Tsanga Tsoha et M’Tsanga Chifouni et sur les deux îlots Choizil, accessibles à pied à marée basse.

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L’ilot de M’Tsamboro d’une superficie supérieure à plusieurs kilomètres carrés, est également un must. Une sortie incontournable pour ceux qui séjournent plusieurs jours à Mayotte. Eloigné de quelques kilomètres, bordé de plages magnifiques, proche de fonds peuplés de poissons, cet ilot mérite largement une halte pique-nique. Des pêcheurs de M’Tsamboro proposent l’aller et retour. Sinon, s’adresser dans les hôtels ou auprès des organisateurs de sorties en bateau.

M’Tsangadoua, Acoua, Mliha, les trois villages suivants, de cette côte nord-ouest, possèdent de jolies plages occupées par les pirogues à balancier des pêcheurs et parfois fréquentées par les tortues qui y viennent pondre. Ils sont aussi le point de départ de sentiers balisés
Tsingoni
abrite la plus vieille mosquée de l’île. Elle date de 1541. Les amateurs pourront y voir des tombes shiraziennes. Non loin de Tsingoni, considéré comme le berceau de l’Islam à Mayotte, se trouve en direction de Combani, le tombeau du premier arabe. Un site sacré pour la population de l’île
Le lac de Karihani
– le plus grand de Grande-Terre –, peut valoir également un détour. A 1 km de Tsingoni, en direction de Combani, emprunter sur la droite le CCD1. Peuplé d’aigrettes et de hérons, surtout pendant la saison des pluies où sa superficie triple, on en fait le tour en une heure.

Tsingoni est le dernier bourg de cette côte nord-ouest, avant de poursuivre vers le sud ou de rejoindre Mamoudzou en quarante minutes, par Combani et la route de l’intérieur (D3).

Enfin, Combani, un lieu unique à ne pas manquer

Que ce soit pour son paysage ou ses odeurs, la départementale (D1) mérite d’être empruntée. Elle traverse l’île en lacets, entre canneliers sauvages, manguiers, bois d’acacias et champs de plantes à parfums. En fin d‘après-midi, lorsque la chaleur se dissipe et qu’une légère brise se lève, elle dévoile tous ses atouts.

Depuis Tsingoni, La D1 permet de rejoindre directement Mamoudzou via Vahibé, village spécialisé dans la culture et la distillation de l’ylang-ylang, ou encore Passamainty, carrefour avec la N2 et la côte Est, situé à quelques minutes du chef-lieu.

Outre la singularité de ce parcours, Combani, bourg en plein développement et qui accueille le GSMA (Groupement du Service Militaire Adapté), vaut un stop prolongé. Plusieurs gites, restaurants et hôtels permettent pour ceux qui le désirent de délaisser la chaleur des plages quelques temps pour rayonner en 4x4 ou à pied sur les pistes et sentiers de ce centre sauvage et préservé.

A une trentaine de minutes du chef-lieu en voiture (29 km), au milieu de la forêt, au pied du mont éponyme qui culmine à 477 m, Combani, là ou il y a des makis, est le centre agricole historique de l’île. Quelques vestiges de machines et bâtiments témoignent bien sûr de ce passé révolu.

Mais pas seulement. A moins d’1 km du centre, (suivre le panneau Retenue collinaire), la plantation Guerlain (0269 63 63 03), désormais propriétaire à 80 % d’un investisseur indien, accueille les visiteurs. Pendant plusieurs années, entre 1995 et 2002, le parfumeur Jean-Paul Guerlain y a récolté l’ylang-ylang sur les 26 hectares du domaine, le plus important de Mayotte.

L’ylang-ylang, récolté toute l’année, a été découvert par le botaniste Pierre Poivre au XIXe et introduit il y a une centaine d’années à Mayotte et aux Comores. Un hectare planté produit plus d’une tonne de fleurs dont l’on extrait plus de vingt kilos d’essence distillée. Laquelle entre dans la composition des parfums aussi réputés que le Chamade Guerlain ou l’Opium de Saint Laurent.

Non loin, la propriété de Gilbert Oheix face à l’école pomme-cannelle (0269 62 10 75) fabrique et vend des huiles essentielles de vanille, de combava et bien sûr d’ylang-ylang (achat sur place possible). Sur rendez-vous, le propriétaire fait découvrir les multiples secrets de ces plantes également utilisées pour la médecine traditionnelle.

Enfin, pour les amateurs et les sportifs, Combani s’enorgueillit de posséder le seul golf de Mayotte (0269 62 01 20). Un 9-trous bordé d’ylangs-ylangs et également très apprécié des makis. Le rêve. Même s’il est difficile à jouer. Cours pour débutants.

Conseil Budget Mayotte

Avant de partir à la découverte du nord (la journée si vous venez du sud de Grande-Terre, ou la demi-journée si vous êtes basés aux environs de Mamoudzou), vérifier le niveau de carburant de votre voiture de location (Agence Budget : 0269 61 66 16 ) et, le cas échéant, prévoir de faire le plein. Soit à Mamoudzou au rond-point de Kaweni. Soit sur la route, à Longoni (pk 17, 20 minutes en voiture depuis Mamoudzou) ou un peu plus loin à Dzoumogné (pk 24 à 25 minutes). Les stations-service sont encore rares sur l’île et ferment à 16 h 45 !